Tu te souviens quand on était jeune on faisait des paiements Lydia. Car depuis l’application de paiement nage en eaux troubles pour satisfaire les exigences de ses investisseurs. Des investisseurs qui bientôt voudront récupérer leur mise en se débarrassant d’une application de paiement devenue obsolète. En même temps, l’initiative était depuis le début vouée à un échec d’usage. Car Lydia ne contrôle rien des opérations qu’elle propose. Le modèle de l’application est de superposer d’autres applications en promettant des usages simplifiés. Un modèle kikoulol qui n’aura pas su accompagner ses utilisateurs dans leur évolution. Car une application de paiement kikoulol c’est rigolo à la fac ou en rentrant sur le marché du travail. Mais après ces utilisateurs, deviennent des clients de vraies banques, le plus souvent des banques en ligne.
Lydia paiement du cool à has been
Il y a dix ans au démarrage de Lydia, les fondateurs de l’application inventait la formule « on se fait un Lydia« . Un message qui, à force d’être martelé finira par passer. Par rapport aux applications mobiles des banques, l’application Lydia est cool pour s’envoyer de l’argent. L’équipe de Lydia écume les universités pour convaincre les jeunes adultes. Et les usages prennent même si le besoin est finalement très futile. Lydia lève des fonds et complète son offre en intégrant des services tiers. Car Lydia ne réalise finalement aucune opération, et se contente d’intégrer des services comme ceux de Younited Crédit ou de Floa Bank pour les petits prêts express. Sauf que dix ans après les utilisateurs travaillent et reçoivent tous les mois un salaire. Ils veulent s’installer, s’équiper et même épargner. C’est souvent le moment où ces jeunes adultes se tournent vers leurs parents pour trouver une vraie banque. Parfois ils ont déjà des comptes bancaires sans même le savoir. Car désormais, ce n’est pas un smiley dans une application de paiement qui les intéressent, mais la possibilité de réaliser un prêt notamment.
Surtout que depuis Lydia fait régulièrement grimper les prix de ses services devenus bien futiles.
La réussite des banques en ligne
Sous l’impulsion des fintechs, ces nouveaux acteurs de la finance comme Lydia, les banques traditionnelles réagissent. Elles absorbent, pompent et tuent la plupart des nouveaux acteurs pour s’approprier les nouveaux usages. Aujourd’hui les banques en ligne proposent les opérations instantanées, les virements immédiats, le contrôle de la carte de paiement, …
Si Orange jette l’éponge pour sa banque en ligne Orange Bank, d’autres se portent bien comme Hello Bank ou même le compte Nickel. La BNP déjà propriétaire du compte Nickel va aussi récupérer les clients d’Orange Bank. L’avantage de ces banques en ligne c’est qu’elles s’appuient sur des réseaux déjà bien établis. Ainsi, depuis une banque en ligne on peut souscrire un prêt ou tout simplement déposer des chèques. Et les conditions sont nettement plus avantageuses que chez Floa Bank et Younited crédit pour les utilisateurs de Lydia.
L’ère de la révolution bancaire semble bien révolu avec des banques traditionnelles qui ont finalement avec des moyens colossaux réussies à s’adapter aux usages numériques.
Quel avenir pour l’application de paiement Lydia ?
Pour Lydia, l’application finira sûrement aux oubliettes après son rachat. Car la finalité est bien souvent là. Pour les fondateurs de fintech, et bien plus encore leurs investisseurs, seul l’argent compte. L’objectif n’est pas tant de renverser la table que de remplir son vrai compte bancaire. L’application Lydia sera venue à une banque ou un autre acteur désireux de rentrer sur le marché. Les fondateurs et les investisseurs prendront un gros chèque, tandis que l’application deviendra un joli souvenir digital pour une génération.
2 réflexions sur « Tu te souviens quand on était jeune on faisait des paiements Lydia »
Les commentaires sont fermés.